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Une guerre sans nom : guerre économique et dictature financière.

Guerre économique, un concept « relativement flou » disait-on il y a quelques années.

Cette notion, issue des thèses mercantilistes qui se développèrent au XVII^e siècle, désigne un conflit entre économies concurrentes.

Ainsi en 1615 ( il y a une paille !), le mercantiliste français Antoine de Montchrestien (drôle de nom pour une drôle de philosophie) auteur du Traité d’économie politique et père de l'économie politique faisait l'apologie du travail – obligatoire - pour accroître la richesse de la nation.

Rien n'est donc nouveau sous le soleil...

Dans les années 90, on désigna comme relevant de la guerre économique « l’ensemble des moyens utilisés par un pays à l’encontre d'un autre pour défendre ses parts de marché ou accroître sa puissance » ou « un affrontement entre Etats cherchant à s’approprier marchés et ressources rares, matières premières, capitaux, technologies, cerveaux… ».

2009-2012.. Quelle est donc la situation de cette démocratie, mère des démocraties, qui n'en est plus une et qui se fait dévorer petit à petit par ces enfants dont naguère elle accoucha ?

La Grèce, une démocratie qui n'a plus droit à la parole et qui doit se soumette à la puissance des dictateurs financiers.

D'un commun accord et jour après jour, des étrangers réalisent avec l'accord des démocraties - filles et soeurs d'hier - un coup d'état ( à la hussarde ?) sans nom, prennent le pouvoir mettant à mal le peuple sans en verser le sang, le poussant à la famine, à la honte et au suicide.

Que feraient les français si d'aventure des puissances étrangères se mettaient à gouverner la France et à régir leur vie ?

Quelle est donc cette puissance sans nom et incontrôlable qui dicte sa loi sans se montrer ?

Où sont donc les philosophes défenseurs des libertés et ces humanitaires friands du droit d'ingérence ?

N'y-a-t-il donc personne pour créer des ponts et des couloirs humanitaires pour la Grèce et sauver la civilisation occidentale ?

"Le parlement grec a ouvert dimanche le débat sur le nouveau programme d'austérité dont l'UE et le FMI exigent l'adoption dans la nuit, en dépit d'une fronde politique et sociale qui doit s'exprimer par une manifestation dans le centre d'Athènes en fin d'après-midi. " Continuer à lire ici

Investisseurs privés : " Les députés grecs "doivent comprendre ce qui est en jeu et reconnaître qu'au delà de la rigueur (...) il y a des profits nombreux et tangibles pour la Grèce et le peuple grec", a ajouté M. Dallara. Continuer à lire ici

Et si l'espoir venait de Chine?

" Le premier ministre chinois Wen Jiabao s'est rendu à Athènes ce week-end pour apporter son soutien à une Grèce affaiblie. Et signer des contrats. Les deux pays veulent doubler leurs échanges commerciaux, à 8 milliards d'euros d'ici 2015." Continuer à lire ici

Ah !! Une petite initiative :

Manifestation de soutien à la Grèce, Place de l'Uruguay à Paris

Le peuple grec est entendu : Des élections anticipées pour le mois d'avril. Voir la video ici.

A.D.S.J.

UNE GUERRE SANS NOM

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